La Chine est une star internationale : l’Empire du Milieu n'a jamais aussi bien porté son nom que ces dernières années, tant elle est devenue omniprésente... Sa montée en puissance économique, et le fantasme lié à un « péril chinois » y sont pour beaucoup. Pour autant la Chine ne se limite pas seulement aux mégalopoles ultramodernes de la côte (Pékin, Shanghai ou Canton) qui alimentent une croissance rapide et drainent chaque année un nombre de touristes plus important ; c'est aussi, et surtout, un pays en développement qui recèle de nombreux trésors historiques et culturels. Alors, oui, la Chine est un monde à part avec sa Grande Muraille, son armée de soldats en terre cuite de l’empereur Qin à Xi’an, ses montagnes sacrées avec leurs temples découpés dans la brume au sommet de crêtes acérées, ses villages nichés entre des rizières en terrasse dans le sud du pays... Ce sont autant de sites qui semblent tout droit sortis des récits anciens et plongent le visiteur plusieurs siècles, voire plusieurs millénaires, en arrière. Mais le visage de la Chine change à pas de géants, modelé au jour le jour par l’ouverture du pays, sa croissance économique époustouflante, son envie débordante d’accéder à une modernité souvent calquée sur le modèle occidental. Alors, pour profiter encore de toutes les facettes du pays, de la plus moderne à la plus traditionnelle, n’attendez plus et n'oubliez pas votre guide sur la Chine!
La haute saison touristique chinoise couvre les périodes de mars à octobre et la basse saison de novembre à février. Basées sur le calendrier lunaire, des manifestations spéciales ont lieu pour célébrer les fêtes du Nouvel An chinois (de janvier à février), la fête des Lanternes (15 jours après le Nouvel An chinois) et le 1er octobre (anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine). Un conseil, évitez de voyager en Chine pendant ces périodes. Les prix sont multipliés par deux ou trois et les moyens de transport sont pris d'assaut.
Le printemps et l'automne sont en général les meilleures saisons pour voyager en Chine. Du nord au sud, le temps est découvert et chaud, même si des risques d'averses sont à prévoir. L'hiver peut être à déconseiller, sauf en cas d'un voyage essentiellement centré sur les provinces côtières de la Chine du sud. Également, attention à la chaleur en été, du nord au sud, qui peut rendre pénible vos déplacements.
Malgré ses températures nettement en dessous de zéro, l’hiver peut être une bonne saison pour découvrir Pékin sous un ciel bleu si l’on ne craint pas trop le froid.
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La Chine, du fait de son immensité, offre une grande variété de climats, que l’on peut grossièrement classer en deux catégories : climat continental au nord (froid et sec en hiver, chaud et relativement humide en été, les températures descendent facilement à -20 °C dans l’extrême nord du pays, mais elles peuvent avoisiner les +40 °C en été à Pékin !) et climat de plus en plus humide et tropical lorsqu’on se rapproche de la frontière sud du pays (moussons dans l’extrême sud).
La monnaie est le yuan ou renminbi (RMB). À l'exception du billet d'avion (entre 600 et 1 200 € l'aller-retour), le séjour en Chine ne devrait pas vous revenir très cher. Pour un voyageur occidental, le coût de la vie est en effet très abordable en Chine. Il y a cependant des différences importantes entre les grandes villes et les zones plus reculées.
Formalités
Pour se rendre sur le territoire chinois, il faut disposer d’un passeport (valable plus de 6 mois après la sortie prévue du territoire) et d’un visa. Le visa touriste (visa L) est valable 1 mois au maximum. Il coûte 126 € et s’obtient en 5 jours ouvrables. Pour obtenir ce dernier, il faut présenter : un billet d’avion A/R, une lettre d’invitation et/ou une attestation d’hébergement ou une copie des réservations d’hôtel pour toute la durée du séjour, ainsi qu’un relevé d’identité bancaire (pour prouver que vous pouvez subvenir à vos dépenses une fois sur place) ou une attestation de votre employeur et un justificatif de votre compagnie d’assurance prouvant que vous êtes couvert en cas de rapatriement sanitaire.
Santé
Aucune vaccination n’est exigée à ce jour au départ de l’Europe, mais le vaccin contre l’hépatite B est recommandé, ainsi que la fièvre typhoïde et le tétanos. Pour la région du Xishuangbanna et l’île de Hainan, il peut être utile de prévoir un traitement antipaludéen. En Mongolie-Intérieure et dans le Nord-Ouest, il est recommandé d’être vacciné contre le choléra (il y a eu une épidémie en 1996) et la diphtérie.
Un nouveau virus, le coronavirus nCoV, a été identifié par les autorités chinoises. Apparu en décembre 2019 à Wuhan dans la province de Hubei, il se transmet d'homme à homme par voie aérienne et provoque des maladies allant d’un rhume à des pathologies plus sévères. Les symptômes sont similaires à ceux de la grippe (fièvre, toux et essoufflement). Début février 2020, on compte 500 décès et 25 000 personnes contaminées. En cas de déplacement prévu en Chine, il est fortement conseillé de se renseigner sur le site de l'OMS et sur celui du ministère des Affaires étrangères.
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La Chine est tellement grande que les offres de voyages organisés sont nombreuses et variées. À vous de choisir. Vous pourrez opter pour un circuit " classique " qui, en une douzaine de jours, vous emmènera auprès des indispensables : Pékin, Shanghai, la Grande Muraille, Xi'an. Mais vous pourrez également choisir un circuit centré sur une région (le Yunnan par exemple), un séjour " famille ", ou pour une croisière sur le Yangzi Jiang (le Fleuve bleu).
Pour se rendre en Chine, l'avion est bien évidemment LE moyen de transport. De nombreux vols par semaine relient la France aux principales villes chinoises (Pékin, Shanghai, Hong-Kong). Visiter la Chine par ses propres moyens est tout à fait possible, même pour une femme seule. Il faut être vigilant aux pickpockets dans les zones touristiques, mais pas plus qu'à Paris ou Bruxelles ! Si les Chinois adorent généralement les enfants et les bébés, voyager avec eux n'est pas forcément très pratique.
À l'exception de la conduite (à moins de posséder un permis de conduire chinois), tous les moyens de transport sont possibles en Chine. Pour les grandes distances, vous pourrez opter pour l'avion (compagnies intérieures et aéroports modernes), le train (trains classiques et trains rapides), le bus (étonnamment plus cher que le train), ou le bateau. En ville, le bus, le métro (pour les principales villes) et le taxi sont à votre disposition. À noter : l'auto-stop est proscrit en Chine.
C'est le lieu embl\u00e9matique de Shanghai et l'endroit id\u00e9al pour d\u00e9couvrir l'histoire de la ville.<\/p>
Un grand nombre de b\u00e2timents m\u00e9ritent \u00e9galement d'\u00eatre visit\u00e9s. Anciens palaces, si\u00e8ges des grandes banques, certains \u00e9difices du Bund sont mythiques.<\/p>
Le Peace Hotel<\/b>, qui vient de rouvrir ses portes apr\u00e8s une longue p\u00e9riode de r\u00e9novation, est un chef d'oeuvre Art d\u00e9co sign\u00e9 en 1929 par la plus c\u00e9l\u00e8bre agence d'architectes de l'\u00e9poque\u00a0: la Palm and Turner. L'\u00e9difice illustre la puissance d'une famille d'entrepreneurs originaires de Bagdad\u00a0: les Sassoon. Victor Sassoon, surnomm\u00e9 le Roi de l'immobilier a laiss\u00e9 derri\u00e8re lui un formidable patrimoine architectural. Outre l'h\u00f4tel de la paix, qui portait \u00e0 l'origine son nom (le Sassoon House), il construisit \u00e9galement le Broadway Mansion, au nord du Bund,l'EmbarkmentHouse qui donne sur la rivi\u00e8re Suzhou et le complexe de l'h\u00f4tel Jinjiang, dans l'ancienne concession fran\u00e7aise. L'h\u00f4tel de la Paix se singularise pas sa grande pyramide de cuivre vert qui abritait jadis les appartements de la famille Sassoon.<\/p>
L'Astor House<\/b>, le plus vieux palace de Shanghai, a accueilli des grands noms comme Albert Einstein, Charlie Chaplin... Construit en 1910, on peut visiter ses couloirs, en empruntant son vieux parquet us\u00e9 par le temps. Sa salle de bal a accueilli les premi\u00e8res transactions de la Bourse de Shanghai (en 1990) avant que celle-ci ne soit d\u00e9localis\u00e9e sur Pudong. D\u00e9tr\u00f4n\u00e9 par le Peace h\u00f4tel dans les ann\u00e9es 1920, il a gard\u00e9 son charme.<\/p>
\u00c9galement, au centre du Bund tr\u00f4ne<\/b> l'\u00e9difice des douanes<\/b>, facilement identifiable gr\u00e2ce \u00e0 sa tour de l'horloge et son architecture Art d\u00e9co un peu massive dat\u00e9e de 1927, construite en remplacement d'une structure en briques de la fin du XIXe<\/sup> si\u00e8cle. C'est le seul \u00e9difice du Bund \u00e0 avoir conserv\u00e9 sa fonction. La tour de l'horloge rythme toujours la promenade avec son carillon de Westminster.<\/p>
Enfin, \u00e0 gauche des douanes, se trouve<\/b> l'ancien b\u00e2timent de la Banque de Hong Kong et Shanghai (HSBC)<\/b>, un immeuble imposant coiff\u00e9 d'un d\u00f4me central. Cette b\u00e2tisse, qui \u00e9tait \u00e0 l'\u00e9poque la plus grande banque d'Asie, est l'oeuvre du cabinet d'architectes britanniques Palmer & Turner, artisans des principaux \u00e9difices du Bund. L'immeuble avait \u00e9t\u00e9 r\u00e9quisitionn\u00e9 apr\u00e8s l'arriv\u00e9e au pouvoir des communistes pour h\u00e9berger la mairie de Shanghai, qui y restera jusqu'en 1995, avant d'\u00eatre d\u00e9m\u00e9nag\u00e9e vers les b\u00e2timents modernes de la place du Peuple.<\/p>
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